Chant de combat des Sentinelles

Vas-y, Iestym.
Passe devant.
Ce grand connard,
Tu vas le défoncer.
Et si, par hasard,
Il te massacre avant,
On te ranime,
Tu retournes le taper.

Eléonora
Vestale sombre,
Ton ennemi,
Surprends-le par derrière.
Et plante-lui
Dans le dos ta rapière :
Trop tard, il saura
Qu’il faut craindre les ombres.

Refrain :
Levez vos lames, ô Sentinelles.
Les temps sont venus de graver dans la pierre
Les cœurs, les âmes et les noms immortels
Qui auront vaincu par le feu et par le fer.

Libère, Diebold,
Tes pouvoirs immenses.
Lance un sortilège
Sur ces gens imprudentes.
C’est le jour des soldes :
Lavons les offenses
En un grand cortège
De flammes ardentes.

Abats, Spalko,
Ta lourde lame
Sur les grossiers
Peuplant ce coupe-gorge.
Qu’ils rendent l’âme
Dans un fracas d’acier
Où sonne l’écho
Du marteau de ta forge.

Levez vos lames, ô Sentinelles.
Les temps sont venus de graver dans le roc
Les cœurs, les âmes et les noms immortels
Qui auront vaincu par la taille et par l’estoc.

Très noble Hans,
Abats ton épée.
Ne sois pas troublé
Des doutes qui t’habitent.
Quoi que tu penses,
Ces gens sont mauvais.
Fais-leur éprouver
La force de ta poigne.

Décoche, Lachlan,
Tes traits redoutables
Crible-leur la couenne
De tes dards meurtriers.
Et du coq à l’âne,
Toujours impénétrable,
Invoque les arcanes
Qui les feront griller.

Levez vos lames, ô Sentinelles.
Les temps sont venus de graver dans le bronze
Les cœurs, les âmes et les noms immortels
Qui auront vaincu car jamais ne renoncent.

Grand Vassili
Au regard fier,
Vois qui te défie,
Vois qui est assez fou !
A sa mémoire,
Tu lèveras ta bière.
Va donc lui faire voir,
Ne retiens pas tes coups.

Hardi, compagnons,
Pas de quartiers !
Jamais effrayés,
Par les plaies ou les gnons,
Pour honorer
Ceux qui nous ont quittés
Rasez gratis
Et que règne la justice !

Levez vos lames, ô Sentinelles.
Les temps sont venus de chanter les légendes
Des cœurs, des âmes et des noms immortels
Qui seront connus des déserts aux highlands.

Till Wickerschwihr

Et, en prime, les couplets de nos chers ex-compagnons, dont les aléas de l’aventure nous ont privés.

Botte, Wilfried,
Le fondement
De ce maladroit
Qui ramasse son arme,
D’un pied rapide
Qui l’envoie rondement
Sur la paroi :
Ça a toujours son charme !

Foudroie, Belock,
Ce malandrin.
Qu’il sente en ce choc
La colère des dieux.
Mais regarde ailleurs,
Mais écoute mieux :
Je crois qu’un rôdeur
A besoin de tes soins.

Frappe, Alaric,
Ce triste sire.
Pour la Milice
Et puis pour la Cité.
Sous tes coups critiques,
Tu le verras périr
Et feras justice
Toujours triompher.

Sur l’air de « Lady Fae » (Naheulband)

(article de François)

A propos admin

Je m'appelle Olivier Vermaut. Je joue aux jeux de rôle depuis plus de 20 ans et aime plus largement les jeux et le fantastique.
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