Nos aventuriers s’achètent donc de nouvelles toilettes, des vêtements de prix pour pouvoir aller au rendez-vous à la Coupe de l’aube, rencontrer Céleste et un employeur potentiel.
Arrivé sur place, Till qui a gardé ses simples vêtements d’artiste se voit refuser l’entrée. Heureusement Eléonora améliore sa tenue grâce à un enchantement. Iestym doit laisser son écureuil Pok dehors mais lui demande discrètement de les rejoindre par un autre accès.
A l’intérieur, ils découvrent une magnifique salle sous un dôme où des nobles discutent en savourant vins rares et mets exquis, ou jouent aux dés. Le premier accueil est froid mais une harpe posée sur un podium attire Till qui se lance dans un récital et éblouit l’auditoire par sa performance.
Le groupe est alors accosté par le seigneur Vhalantru, un des proches conseillers du bourgmestre, qui les félicite pour avoir abattu l’Ombre des roches sanguinaires qui avait jailli en ville en semant le chaos la veille. Il leur présente un riche commerçant nain.
En revanche, les influents parents des Epées-tempête ne voient pas d’un bon œil leur arrivée dans ce club privé.
Quand Eléonora joue une farce à Iestym en criant au rat alors que Pok les a rejoint, des serviteurs tentent d’attraper l’animal. Le seigneur Lathenmire accuse le rôdeur d’être un pouilleux sortie de sa forêt avec cet indélicat rongeur. Iestym voit rouge et frappe le riche vendeur d’armes qui jure de se venger. Le personnel expulse alors Iestym définitivement exclu.
Quelques minutes plus tard, Céleste arrive enfin et les guide dans un salon privé. Elle leur présente un nain décharné du nom de … Brise-écu. Il cherche des héros pour ramener son fils disparu dans l’Ombreterre, le monde souterrain. Sa femme morte l’an passée l’a maudit de s’être fâché avec ses 3 fils. Il a pu se réconcilier avec 2 mais le dernier, Zenith, a disparu il y a 10 ans en partant en croisade en Ombreterre. Il était le commandant de la forteresse de Malachite qu’ils ont vidé du marchand d’esclaves et de ses gardes hobgobelins. Des devins ont confirmé au nain que son fils vit toujours, prisonnier dans un temple de kuo toas, des créatures amphibies maléfiques.
Les Sentinelles acceptent contre paiement cette mission et doivent se rendre à 3 jours au nord, dans les montagnes pour trouver un passage vers les tunnels. En effet, l’ancien passage aboutissant à la forteresse a été enseveli par les Epées-tempêtes dans des circonstances obscures.
Après avoir fait le plein de potions, les aventuriers partent accompagnés de 2 mules, de la jeune recrue Dieter et de 6 porteurs que Vassili compte transformer en vrais soldats et qu’il paye grassement.
Le deuxième jour, une rencontre avec des orogs, ces humanoïdes guerriers vivant sous terre mais qui font parfois des raids en surface. Ils étaient en train de recueillir le venin d’araignées non loin d’une caverne. Le combat est rapidement gagné malgré la pagaille à l’arrière de la file avec les porteurs.
Le lendemain, ils aperçoivent une créature volante qui disparaît derrière une crête où ils voient la toiture d’une hutte. Est-ce là la demeure de l’ermite qui doit leur indiquer le chemin de la fissure ?
Ils s’avancent précautionneusement et découvrent une énorme manticore qui menace un vieillard en guenilles. Ils tentent d’engager la discussion mais la bête s’envole et transpercent certains de piquants acérés projetés depuis sa queue de lion. Les flèches, billes de fronde et sorts volent. Le monstre va attaquer en piquer mais elle est achevé juste avant. Pendant le combat, l’ermite a pris l’apparence d’un roi portant couronne et tient des propos incohérents sur « son royaume d’Anduria ». L’homme est fou et lance des illusions pour se persuader qu’il est à la tête d’un opulent domaine.
(La manticore semblait parlait en menaçant l’ermite qui prend l’apparence d’un roi à l’arrivée des aventuriers – cliquez sur l’image pour l’agrandir)
En lui parlant, ils arrivent à savoir où chercher le gouffre qui mènerait vers le repaire des kuos toas. Après une nuit de sommeil dans la hutte et quelques heures de marche, ils arrivent à un profond trou large de 12m et muni d’un vieil escalier de métal descendant 20m plus bas…
