Art de la guerre v2 – français Guerre de 100 ans contre allemands médiévaux

Voici un nouveau compte rendu d’Art de la guerre en 10mm. Pour l’occasion, Pascal et moi avons essayé la nouvelle édition avec des listes revues.

J’obtiens l’initiative. Je décide d’être attaquant et de livrer bataille dans une zone de montagnes. Nous plaçons à tour de rôle nos corps d’armée.

Ci-contre les positions de départ (cliquez sur l’image pour l’agrandir).

Pascal rejouait des allemands médiévaux avec leur liste modifiée (meilleur commandement, armure pour les cavaliers…). Pour ma part, j’essayais les français de la Guerre de 100 ans (antérieur à mon armée précédente). Ici pas d’archers, mais des levées de paysans et des arbalétriers. Et puis les chevaliers sont impétueux.

Nous nous retrouvons décalés, il va falloir manœuvrer.

Ci-dessous l’ost allemande très regroupée qui va s’installer sur la colline. (cliquez sur l’image pour l’agrandir) :

Je place une levée et des arbalétriers en embuscade, ce qui ne servira à rien avec personne en face.

Mon armée est consultable ICI.

Je positionne le 3ème corps à ma gauche avec un général ordinaire (chevaliers et arbalétriers principalement). Au centre, Du Guesclin commande les chevaliers nobles élites et les sergents (1er corps) dans un espace restreint mais comme il est stratège il devrait pouvoir les réorganiser facilement. Enfin, le 2ème corps, encore avec un général ordinaire, est à droite avec l’artillerie légère et beaucoup d’infanterie lourde.

J’obtiens l’initiative (je suis attaquant) ce qui me permet d’approcher mes arbalétriers légers de la colline et empêcher un deuxième mouvement pour la plupart des troupes ennemis juste après. Je commence de grandes manœuvres pour amener mes chevaliers de la gauche sur la droite pour soutenir mes piétons et mon campement exposé à la cavalerie lourde allemande. Duguesclin pourchasse la cavalerie légère seule à gauche du lac et avance au centre. Avec mon mauvais commandement global, je ne peux pas bouger tout le monde et mon armée s’éparpille.

Mon artillerie endommage grandement le chariot de guerre qui va gêner la progression de mes montés vers les arbalétriers adverses. Je refuse d’aller combattre l’allemand installé sur sa colline.

A gauche, mes arbalétriers sont à la traîne et j’ai abandonné la levée près du bois. Après leur esquive, je laisse filer la cavalerie légère allemande et mes sergents à cheval galopent le long du lac. Il faudra que je les surveille pour ne pas les voir arriver dans mon dos au mauvais moment.

Le premier choc a lieu quand les chevaliers teutons chargent ensemble mes paysans. Ces derniers s’éparpillent tous après un seul round de mêlée ! Je ne m’attendais pas à les voir disparaître si vite. C’est bien mal engagé à droite. Mes lanciers lourds doivent faire face seul aux pistoliers et bientôt aux phalanges et hallebardiers en colonne qui arrivent. Les chevaliers à pied suivent lentement. Les chevaliers ennemis vont pouvoir charger mon artillerie restée seule.

Il ne reste plus qu’un point de cohésion au chariot transportant de l’artillerie. Plutôt que d’attendre un éventuel nouveau tir réussi, je le charge avec mes nobles et en retiens certains (ils sont impétueux). Mais les chevaliers perdent toute efficacité face à ce véhicule blindé. Les tirs des arbalétriers ennemis commencent à avoir de l’effet.

Mes chevaliers normaux arrivent enfin face à leurs semblables. J’ai quelque support sur les flancs mais il faut faire vite car mes lanciers qui tiennent miraculeusement risquent de flancher à tout moment. Mes arbalétriers engagent un duel avec les 2 cavaleries légères loin à gauche.

Au fond, j’ai perdu mon chevalier face au chariot. Mes sergents font dérouter un premier arbalétrier. Mes nobles au centre sont gênés et plusieurs mordent la poussière.

J’engage mes 2 généraux ordinaires. Quand mes lanciers déroutent après une longue résistance héroïque, j’atteins les 19 en perte de cohésion. A 20 (mon nombre d’unités), c’est la débandade. Le général qui se battaient avec les lanciers à une chance sur 2 de périr mais il survit et rejoint les chevaliers à pied.

C’est alors que je parviens à rallier quelques unités, ce qui fait descendre ma perte de cohésion de 2 ou 3 et Pascal manque de chance sur certains combats qui duraient. Ses 3 chevaliers déroutent face aux miens à droite. Ses arbalétriers flanchent comme ses hallebardiers et sa cavalerie légère.

Un vrai renversement de situation l’amène au delà de son seuil de défaite. Je gagne 22-23 à 16-17 je crois. Alors que la partie semblait scellée, j’ai finalement pu réorganiser les français, sauver mon campement, reprendre l’initiative. La chance m’a aussi bien aidé sur des mêlées importantes à la fin.

La partie fut des plus intéressante avec tout sauf un front statique. Les levées n’ont pas été à la hauteur tout comme mes chevaliers élite contrairement à la précédente  partie. Ce n’est pas évident de canaliser les impétueux mais cette liste est sympa à jouer aussi. Pascal a pu voir cette fois tout l’intérêt du chariot qui lui a permis de bloquer le chemin à mes chevaliers.

La nouvelle version des règles est plus claire et les changements que nous avons pu tester sont positifs.

Ci-contre les positions de départ (cliquez sur l’image pour l’agrandir).
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