Blitzkrieg – Une affaire difficile

Anthony et moi avons disputé notre 2ème bataille Blitzkrieg sur le front russe. Cette fois le scénario choisi est « Une affaire difficile » tiré du supplément Front est. Les évènements se déroulent pendant la bataille de Koursk.

Le russe défend avec globalement 3 compagnies, 4 T34 et un support d’artillerie. De mon côté, voici les troupes à ma disposition :

J’ai également 2 supports d’artillerie dont un que je vais utiliser en tir préparatoire sans succès.

La carte est la suivante avec 2 collines de part et d’autre de la route au milieu. Le soviétique se place dans la moitié nord. L’allemand arrive par le sud-ouest et doit prendre une des collines plus le village pour gagner.

(toutes les petites images sont cliquables pour zoomer)

J’ai placé les collines en polystyrène sous la nappe pour un meilleur visuel. Ci-dessous une vue rasante depuis la forêt à l’est :

Ma compagnie réduite de panzergrenadiers avec 3 Sdkfz arrivent en premier et les mitrailleuses embarquées ouvrent le feu sur la compagnie ennemie retranchée sur la colline en face.

De l’autre côté, les forces russes sont également enterrées (les 2 derniers T34 sont derrière la colline occidentale) :

Mes panzer III et le panzer IV débordent la colline à l’ouest en traversant la zone de buissons. Un peu plus loin, les 2 panthers évitent le champ boueux au centre en roulant lentement (peu fiables).

Les 2 T34 en retrait réagissent en montant sur la crête et prennent pour cibles les chars allemands légers. Ils n’arriveront qu’à en immobiliser malgré de nombreux tirs au but.

L’un des blindés russes est détruit par un tir de flanc à longue portée d’un panther, l’autre est immobilisé à son tour.

Les panzergrenadiers mécanisés se lancent à l’assaut des hauteurs en tentant d’écraser les russes retranchés qui se sont ralliés.

La compagnie soviétique qui reçoit l’attaque de front commence à avoir de nombreuses pertes. Anthony décide alors d’envoyer les troupes d’élite du village pour tenter de conserver la colline occidentale tandis que des unités quittent l’autre colline pour occuper le village. Je suis trop pris par les combats pour profiter du passage de ces fantassins à découvert. Les 2 T34 enterrés se joignent à la mêlée sur la colline envahie.

Mes panzers légers débouchent dans le dos des défenseurs à part les 2 immobilisés sur l’autre versant.

Les appels radios à l’artillerie finissent par être entendus : d’abord côté russe avec un pilonnage meurtrier de mes fantassins sur la pente qui tombent comme des mouches, ensuite les mortiers allemands pilonnent le village.

Les 4 T34 explosent tous sous les tirs adverses alors qu’ils n’ont pu qu’immobiliser un 3ème panzer. La compagnie russe sur la colline déroute suivie de la compagnie allemande réduite avec sdkfz. La compagnie russe venue du village est massacrée par la puissance de feu de l’infanterie lourde allemande tout en m’empêchant de poursuivre vers les maisons.

Au dernier tour, il reste 4 unités russes dans le village mais elles sont toutes démoralisées. Les panthers se traînent et tirent de loin. Ma 2ème compagnie d’élite déroute à son premier test. Heureusement pour moi, aucun des défenseurs ne réussit à rallier et il suffit à mon panzer III restant d’entrer dans le village pour prendre le 2ème objectif, victoire !

La partie fut longue et âpre jusqu’au bout, Anthony n’a pas eu la chance de son côté. L’artillerie a montré son potentiel quand elle est tombé sur des soldats à découvert. Vivement la prochaine !

EDIT : Anthony vient de poster son propre compte-rendu sur son site,

http://lens.anthony.free.fr/index.php/rapports-blitzkrieg/370-une-affaire-difficile

Ce contenu a été publié dans Figurines, avec comme mot(s)-clé(s) . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

1 réponse à Blitzkrieg – Une affaire difficile

  1. Jaffar dit :

    Effectivement une belle bataille, bien acharnée.
    Bon, je suis trop gentil, je t’ai laissé gagné. J’ai pipé mes dès pour faire des 1 & 2. 🙂
    Cela donne envie de continuer et d’acheter des figurines et du matos… noooon, je dois tenir !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *