Blitzkrieg – l’aéroport de Pitomik

Stalingrad est encerclée. Quelques troupes allemandes défendent le dernier aérodrome permettant l’évacuation des blessés près de Pitomik. L’assaut communiste est imminent…

Anthony et moi avons rejoué à Blitzkrieg après une longue pause. Ses forces soviétiques s’opposent à mes allemands en défense.

Forces allemandes

Tous les canons sont à court de munitions. Les unités à couvert sont en placement caché.

Autour de Pitomik (dans la ferme ou à plus de 60cm du bord ouest) :

Une compagnie réduite de grenadiers (Ligne, Vétérans) sans aucune MG.
Un canon AC de 50L (Pak38).
3 retranchements.

Autour de l’aérodrome

Une compagnie réduite de grenadiers (Ligne, Vétérans) sans aucune MG.
Une section AA constituée d’un canon FlaK 36 de 88 mm et d’un canon AA de 20 mm.
3 retranchements.

Elément blindé (à plus de 60 cm du bord ouest) :

Un StuG III F à court d’essence.

Forces soviétiques

Force avancée (dans les 30 cm du bord ouest de la table) :

Une compagnie de fusiliers (Réserve, Vétérans) avec un commissaire.
Une compagnie de fusiliers (Réserve, Vétérans) avec un commissaire.
Une section de 2 mortiers de 81 mm et un observateur indépendant.

Force de débordement (entre au tour 3 par le bord sud de la table, à l’ouest de la forêt)

Une compagnie de skieurs (Elite, Vétérans) dont une section armée de PM et classée reconnaissance.
Une section de 4 chars T34-76A.

Objectif

Les soviétiques doivent tenir tous les objectifs (voir carte) avant la fin du tour 8 pour gagner.

Déploiement

(table au début de la partie – cliquez sur l’image pour l’agrandir)

(les maigres forces retranchées autour des pistes)

Anthony débute le tour 1 en concentrant ses fantassins au sud face à la ferme. La section qui y est retranchée est très proche de la horde rouge et, malgré quelques démoralisations suite au tir d’opportunité, ils sont massacrés au corps à corps…

La 2ème compagnie russe approche du village et emporte les défenseurs les plus proches :

J’avais positionné mon canon antichar dans la forêt, trop proche du bord ennemi, et il est détruit juste avant le 3ème tour et l’arrivée des T34. Mes grenadiers dans le village tiennent un peu mieux. Plusieurs unités russes démoralisées ratent leur ralliement et sont abattus par les commissaires politiques ! Un des mortiers ennemis tombe rapidement à court de munitions et l’autre s’avère peu efficace.

Mon canon d’assaut, caché près de la route au sud, se révèle et tire sur les T34 mais il loupe. C’était, de plus, son dernier obus ! Après 2 tirs manqués (dont 1 à bout portant), le canon de 88 doit également se taire faute de munitions. Les T34 foncent vers l’aérodrome alors que le village est submergé.

Mes grenadiers dans les bâtiments autour des pistes résistent tandis que ceux dans des positions fortifiés sont lâchement écrasés sous les chenilles des blindés. Le canon de 20mm ne peut rien faire.

Les russes obtiennent l’initiative avant que je puisse bouger mon StuG qui est pris d’assaut.

Au début du dernier tour, les 2 derniers grenadiers dans l’hôpital et la tour de contrôle perdent tout espoir et la compagnie déroute ! C’est une défaite. J’avais mal placé le canon antichar mais surtout tous mes canons sont rapidement tombés à court de munitions sans obtenir de résultat. La partie fut intéressante et a bien rendu la détresse des troupes encerclées.

Le commissaire Anthony a déjà fait son propre rapport de bataille ICI.

Vivement la prochaine bataille.

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3 réponses à Blitzkrieg – l’aéroport de Pitomik

  1. benoit dit :

    Super rapport. Je n’avais jamais entendu parler de cet épisode (plus d’info : http://en.wikipedia.org/wiki/Pitomnik_Airfield ). En effet, cela semble un excellent prétexte pour une partie.
    Benoit

  2. Jaffar dit :

    C’était une belle partie. Il est vraie que la chance ne t’a pas servi durant la partie. Demon côté, j’ai apprécié la souplesse offerte par la présence de commissaires politiques dans mes rangs même si certains socles en ont payé le prix.

  3. Jaffar dit :

    C’était une belle partie. Il est vrai que la chance ne t’a pas servi durant la partie. De mon côté, j’ai apprécié la souplesse offerte par la présence de commissaires politiques dans mes rangs même si certains socles en ont payé le prix.

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