Mais que cache cet étrange acronyme ?
C’est le titre d’une gamme de wargame sur table d’Avalanche Press : the Great War At Sea.
Etant dans un trip batailles navales en ce moment, je cherchais quelque choses de plus sérieux qu’axies & allies War at sea.
J’avais déjà lu 2-3 choses sur l’époque des Dreadnought et les débuts des cuirassés. De très bonnes critiques sur le net m’ont poussé à acheter le jeu qui débuta la gamme dans sa nouvelle édition augmentée : GWAS Mediterranean. Il n’y a pas de figurines mais c’est agréable de revenir à un de mes anciens hobby. Ah les jolies cartes couvertes de pions aux symboles cabalistiques ! Les pions représentant les silhouettes des navires de la 1ère Guerre mondiale sont d’ailleurs magnifiques dans ce jeu.
GWAS permet de simuler les déplacements des flottes en semi aveugles sur la carte stratégique (sous-marins, mines et mouvements à courts termes sont inconnus ainsi que la composition d’un pion flotte) et les affrontements tactiques sur une autre carte à hexagones. Les règles sont limpides et logiques et permettent de jouer en solo assez facilement.
Pour mieux connaître le contexte et les unités de cette période (que je connais beaucoup moins bien que la 2ème guerre mondiale), je viens de lire La Grande guerre sur mer 1914-1918 d’Yves Buffetaut qui contient de nombreuses photos d’époque. Les grands affrontements de cuirassés qu’on attendait ne vinrent jamais (même si la bataille du Jutland s’en approcha, chaque pays n’osant pas risquer des bateaux si coûteux dans un face à face. Cependant, il est passionnant d’étudier les débuts de la guerre sous marine (et la lutte contre celle-ci), des porte-avions, des opérations amphibies de grande envergure (Gallipoli) ou des raids commando (Zeebruges).
Les wargames informatiques ont des avantages nombreux (gestion de la logistique et de nombreux autres paramètres, brouillard de guerre, etc.) mais n’enlève pas le plaisir et même l’impression d’une plus grande compréhension des wargames en carton.
« Direction, le grand large ! «