Darkest Dungeon

Darkest dungeon est un jeu vidéo sur PC, financé via souscription, qui est actuellement en phase beta.

C’est un « dungeon crawler » que j’ai découvert par hasard. Sa particularité est qu’il met l’accent sur la fragilité psychologique des aventuriers et sur le stress inhérent à l’exploration de donjons. Il est un successeur d’un très vieux jeu nommé « Rogue« . Je n’y ai jamais joué mais les jeux de l’époque était souvent plus dur. Darkest Dungeon est un jeu hardcore qui est sauvegardé en ligne en continu sans possibilité de retour en arrière. Ainsi, la mort d’un aventurier, qui a difficilement passé de niveau, est définitive.

(cliquez sur l’image pour l’agrandir)

Entre 2 expéditions, les aventuriers se retrouvent dans un village où ils peuvent récupérer, se réapprovisionner et s’améliorer.

Il y a actuellement 12 classes de personnages comme : pilleur de tombe, occultiste ou médecin de la peste. Chacun a 6 capacités à développer dont 4 maximum utilisables en même temps.

(une fiche de personnage, il manque peut-être quelques caractéristiques pour mieux différencier les heros – cliquez sur l’image pour l’agrandir)

Les phases d’exploration se font en scrolling latéral et une expédition se monte avec 4 aventuriers du pool recruté au village. Le design graphique est dans un style bande dessiné dark fantasy. La direction artistique tant visuelle que sonore est une des grandes réussites de ce titre. Lors d’un combat (voir ci-dessous), le placement entre l’avant et l’arrière et important, beaucoup d’attaques ou de capacité ne sont utilisables qu’à certaines places.

Il est possible de camper dans les donjons (sauf dans les plus courts), ce qui permet de reprendre un peu de forces et de moral si on a assez de nourriture. De plus, 12 points de répit sont à dépenser par les personnages, qui ont des dons génériques ou spécifiques à leur classe (plus ou moins coûteux), pour divers bonus ou restaurations.

(cliquez sur l’image pour l’agrandir)

Régulièrement, les apprentis héros lancent une tirade, parfois humoristique, qui met dans l’ambiance.

Les objectifs sont de monter 1 personnage de chaque classe au niveau maximum (6) et tuer certains boss.

(la sorcière, le 1er boss que j’ai rencontré, jette un des aventuriers dans son chaudron – cliquez sur l’image pour l’agrandir)

Lorsqu’on prend une attaque critique, certains pouvoirs de monstre, qu’on tombe dans un piège ou qu’on lit certains livres, on prend des points de stress. A 100, un personnage gagne une folie temporaire (tout cela rappelle la santé mentale dans l’Appel de Cthulhu) qui va le faire agir bizarrement (refuser parfois de se faire soigner par exemple) et stresser ainsi ses compagnons, ce qui peut engendrer des réactions en chaîne. Il arrive plus rarement qu’un combattant devienne plus résolu et calme ses compères.

A la fin d’une expédition, les membres du groupe gagne des traits positifs ou négatifs. On peut contre paiement en soigner au sanatorium voir ci-dessous).

Le jeu est prenant et on s’attache facilement à ses personnages plus ou moins chanceux.

Le stress peut être soigné en ville : soit à l’auberge (boisson, jeu d’argent ou fille de joie) ou au temple (méditation, prière ou flagellation). En plus du coût, cela peut amener des travers et certains ne veulent utiliser qu’une méthode, pas toujours disponible. Les différents bâtiment du village sont améliorables grâce au butin rapporté des pillages. Le repos à la base est donc une phase de gestion – très bien faite également.

(cliquez sur l’image pour l’agrandir)

Les monstres sont parfois très « lovecraftien » :

La grosse mise à jour de fin juin a été très intéressante avec de nouveaux personnages, une difficulté accrue au delà du niveau 3 et la gestion du stress au delà de 100 (à 200 on peut maintenant mourir d’une crise cardiaque). Elle a aussi ajouté des monstres comme une entité indicible invoquée quand on appuie bêtement sur un bouton (ci-dessous) :

Quand un explorateur tombe à 0 pv, chaque dégât supplémentaire risque d’être fatal. On peut tenter de fuir un combat ou quitter une quête en cours ( mais cela génère du stress et on manque la récompense). Une bataille difficile, contre le boss de fin de donjon comme ci-dessous, après une longue exploration pose donc un vrai dilemme (cette fois la, j’ai gagné avec tous les combattants qui ont fini a 0 points de vie !). De plus, il y a peu de soigneur dans les classes de personnages.

J’ai déjà plus d’une quarantaine d’heures de jeu sur Darkest Dungeon que j’aime beaucoup comme vous l’aurez compris. Il doit sortir en version finie à l’automne. Je compte reprendre certaines idées pour ma campagne de jeu de rôle Dungeon Crawl Classics.

Ce contenu a été publié dans Jeux vidéos, avec comme mot(s)-clé(s) , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *