Peinture et test – Slaine

C’est avec plaisir que j’ai découvert que Warlord games sortait un nouveau jeu basé sur le comic 2000AD Slaine, à la suite de Judge Dredd ou Strontium Dog.

C’est un jeu d’escarmouche, conçu par Andy Chambers et Gav Thorpe, avec des figurines 32mm en résine semi-rigide.

L’univers de Slaine est une version fantasmée par le scénariste Pat Mills de la civilisation celte, sur une terre où la Grande-Bretagne est encore attachée à l’Europe. Je l’avais découvert dans les années 90 avec le magazine de comics anglais 2000 AD, et la version française chez Zenda pour l’histoire du Dieu cornu magistralement dessinée et peinte par Simon Bisley. Depuis Clint Langley que j’aime aussi beaucoup a contribué à illustrer la saga. J’avais présenté une de ces BD il y a 10 ans ;

Mes recueils de BD.

Une fois le starter reçu, j’ai rapidement peint les premières figurines pour jouer les missions d’introduction avec Alexandre. Les figurines sont très réussies, dynamiques et pleine de caractère :

Nest l’épouse de Slaine, Slaine lui même et Ukko le nain facétieux et détestable, compagnon du héros
Des guerriers drunes – ils portent un masque avec une paille car leurs chefs sentent la pourriture à cause de leur magie pervertie.
Slough Throt un chef drune et une pierre étrange (qui sert notamment à faire voler leurs bateaux)
Slaine en plein spasme de bataille, empli de l’énergie de le déesse terre et un champion drune non officiel (Reaper bones)

Les 2 premiers tutoriels que j’ai joués avec Alexandre mettent en scène Slaine et Ukko : en train de voler des reliques aux drunes (Treasures of Crom) et tentant d’empêcher Slough Throt de souiller une terre de sa magie impure (A god’s favor).

Ces 2 escarmouches sont très rapides et servent surtout à découvrir le système.

On pioche des pions dans un sac pour les activations avec la possibilité de le remettre dedans et donc de faire jouer une unité plusieurs fois dans le tour (plus facile pour les héros).

Chaque combattant a 6 caractéristiques : mouvement, tir, corps à corps, esquive (sauf les sbires), résistance et cool (capacité à faire plusieurs actions, à se remettre de la fatigue ou d’un étourdissement…).

Le jeu utilise des dés à 6 faces spéciaux. Il est assez tactique : dans une mêlée par exemple, on va faire des jets opposés, on commence par vérifier si un super coup fatigue l’adversaire, puis celui-ci peut tenter d’esquiver, puis résiste à la puissance du coup et éventuellement recule pour réduire les dégâts…

Les personnages (3 catégories en fonction de la valeur de cool) peuvent maîtriser des coups spéciaux (contre-attaque, saut du saumon ou regard mortel par exemple) ou des bénédictions (conjuration d’animaux ou de demi-morts, magie de protection ou de soin par exemple).

Enfin des règles spécifiques à l’univers incluent : l’influence de la lune ou du soleil sur les pouvoirs, l’accumulation de points de sang (gagnés par un massacre sanglant par exemple et servant pour des relances notamment), des terrains bénis ou maudits.

Les profils des factions des Tribus de la Terre, des drunes et des fomoriens sont détaillés avec un système de budget. 6 scénarios et des règles de campagne clôturent le livret.

Mes premières impressions sont très bonnes. Je vais bientôt jouer une vraie bataille en construisant 2 bandes. Je continue les peintures.

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