
Cette année, le jeu auquel j’ai le plus joué est Dungeon Universalis. Ce dungeon crawler sorti via kickstarter est édité par des espagnols. Je l’avais reçu en début d’année dans une boîte aussi grosse et lourde que Gloomhaven. Le jeu est prévu pour 1 à 4 joueur, en solo ou coopératif donc. Le maître du donjon est soit joué par un joueur soit géré par un bon système.
Les figurines de héros sont optionnelles et les monstres sont représentés par des silhouettes en carton mais comme le bestiaire est classique, j’utilise mes figurines. Le système est plus classique que Gloomhaven (des D6 et des caractéristiques comme bonus) mais très précis (des dizaines de compétences, sorts, armes, équipements, on peut faire un jet de blocage au bouclier qui peut parfois être brisé, etc). Les races et classes de personnages sont très nombreuses : je jouais par exemple une démone gladiatrice et un gobelin forestier.
Les missions se déroulent sur des tuiles quadrillées. Voici par exemple la table avec 2 aventuriers et la zone de départ du 1er scénario :

Dungeon Universalis propose plusieurs campagnes décrites à travers des dizaines de scénarios. Elles se déploient sur une grande carte cartonnée, avec des rencontres aléatoires, des ennemis qui nous pistent. Il faut repérer les différents lieux utiles dans le jeu : les auberges indispensables pour récupérer points de vie et mana jusqu’à ce qu’on s’achète une maison, mais aussi armuriers, herboristes, camp d’entrainement, etc.

Une aventure normale implique de l’exploration avec un dé spécial qui détermine si on tombe sur un piège, si un ennemi est présent dans une nouvelle salle ou si un ennemi gagne une capacité bonus lors d’un round de combat. Si c’est le cas, on pioche une carte du paquet correspondant on peut obtenir de nombreux résultats différents : une patrouille, un monstre solitaire, une fosse, du gaz, etc. Ces cartes ont un coût et les méchants ont un budget en fonction de la force des personnages.

Le jeu est un peu compliqué lors des 2-3 premières parties mais ensuite on peut jouer de véritables campagnes de jdr, très riches, avec juste le roleplay en moins. Nos aventuriers s’améliorent, gardent des blessures graves ou périssent, suivent une histoire, choisissent leur prochaine mission parmi des missions annexes et celles de la quête principale.

Le bestiaire aussi est impressionnant. Une application permet de découvrir le plan du donjon peu à peu pour garder la surprise.

C’est vraiment le Dungeon crawler que j’attendais.

J’ai fait des parties avec Alexandre, avec mon frère ou seul.

C’était l’occasion de peindre des accessoires de donjon qui attendaient dans mes stocks.

A raison d’une semaine par mouvement sur la grande carte ou aventure, un an s’est écoulé pendant mes aventures dans « Le retour de Raazbal » mais j’ai finis dans une prison. Et après une évasion ratée, mes deux héros ont été écartelés en place publique…

Il est donc temps de commencer de nouvelles aventures avec mon croisé humain, ma rôdeuse dryade et mon assassine femme-chat dans « La menace des peaux-vertes ». Souhaitez leur bonne chance !

En dehors des kickstarters, Ludic dragon a une boutique en ligne mais pas de stock du jeu en ce moment.