En attendant de peindre mon armée de néo-assyriens 15mm, j’ai lu l’ouvrage de Daniel Arnaud sur le dernier grand roi de cette civilisation : Assurbanipal.
Le livre est divisé en 4 grandes parties :
- Assurbanipal en 668 (l’enfance, les instruments du pouvoir)
- L’Empire (le Croissant fertile et le pourtour)
- La Babylonie (dirigée par son demi frère Samas-suma-ukin et la guerre de sécession)
- La gloire du roi (pays d’Assur, violences d’état, Ninive la capitale)
Une carte et quelques photos de stèles, bas-reliefs, sceaux, etc. complètent le tout.
Assurbanipal s’avère un personnage complexe : érudit maîtrisant l’écriture cunéiforme et homme d’état susceptible et soucieux de sa charge, il aime également les exercices physiques et combat des fauves. On le sent tourmenté au sommet de l’état.
Il aura fort à faire pour maintenir et agrandir le domaine, de l’Egypte turbulente à la Babylonie si proche, respectée mais aussi à l’âme bien différente, en passant par l’Elam et les nomades des montagnes ou du désert. Les conflits seront incessants. La parfaite machine de guerre assyrienne est présentée ainsi que son organisation.
On perçoit mieux ce peuple ancien qui usa parfois de torture à grande échelle pour faire régner la paix.
L’ouvrage est parfois un peu scolaire mais des aspects sont passionnants, dommage que tant de zones d’ombres demeurent sur ces antiques civilisations.
