« Il n’a qu’un but, survivre. Qu’une règle de vie, tirer le premier, sans poser de question. Mais c’est le seul héros qu’il nous reste… ». Tel est le slogan sur la 4ème de couverture de ce vieux roman que j’ai sorti de mon stock « à lire ». J’avais acheté ce bouquin il y a des années chez un bouquiniste.
Avec mon projet post-apocalipse, j’ai eu envie de le lire. Écrit à l’époque de Mad Max (surtout le 2 et pas le 3 beaucoup plus « grand public »), on sent clairement l’influence du film de Miller : un héros cynique et solitaire, une terre dévastée et parcourue par des bandes de pillards assoiffés de sang, un van customisé et piégé. Le livre est écrit au premier degré décrivant un univers sans pitié et sans auto-dérision.
Celui qu’on nomme Ranger, découvre une petite localité préservée de la destruction mais en proie à des chefs de milices tyraniques et aux sauvages des étendues désertes. Ancien membre des forces spéciales gardant les séquelles d’une exposition à un neurotoxique, Il va tenter de sauver la tenancière d’un hôtel et le reste de la communauté.
Le livre se lit rapidement et remplit son rôle d’évasion. On trouve peu de roman dans un tel univers. Une suite était annoncée par l’éditeur. En faisant des recherches sur le net, j’ai trouvé une présentation de la série ICI.
J’ai pu me procurer le 2ème, je vous dirai ce que j’en pense quand je l’aurais lu.
