Ce livre de 416 pages est paru cette année aux Moutons électriques. Je suis tombé dessus par hasard. Son sujet traitant justement du thème que j’ai choisis pour mes prochaines parties pulp, je l’ai acheté et lu dans la foulée.
Voici une présentation faite par Raphaël Colson de son essai :
«Un passé qui aurait pu être et un futur qui n’a pas eu lieu : le terme « rétro-futurisme » recouvre un courant esthétique apparu au début des années 1980, au fort accent post-moderne et aux ramifications fictionnelles portant les noms de steampunk, dieselpunk et atompunk.
Dernière esthétique produite par l’imaginaire futuriste américain, aux côtés du cyberpunk, le rétro-futurisme s’est imposé comme l’une des grandes tendances culturelles des années 2000, révélant notamment une nostalgie pour un passé où l’Amérique créait le futur. Les représentants de ce courant se plaisent à revitaliser les vieux rêves futuristes de l’imaginaire populaire américain (pulps, serials, etc.). Une fascinante ré-imagination, fertile et exubérante.
Prolongeant le travail réalisé dans Steampunk !, Rétro-Futur ! vous invite à poursuivre le voyage en des terres uchroniques mises en images par le cinéma, la bande dessinée, l’animation, les jeux vidéo et les jeux de rôle. Par le biais des motifs de la ville verticale, de la super-science, de la guerre et du politique, partez explorer un monde passé et à venir élaboré à l’aide des rêves futuristes du XXe siècle.»
L’ouvrage est abondamment illustré de graphismes tirés de nombreux médias. J’ai été étonné du nombre d’univers qui se rattachent plus ou moins à ce mouvement (de Fallout atompunk typique, à Flash Gordon en passant par Warhammer 40000, Wolfenstein, …). Certains interviews et encarts sont moyennement intéressants mais les parties principales sont passionnantes.
Rétro-futur cite énormément de sources d’inspirations pulp réutilisables.
Retrouvez, ci-dessous, la table des matières :
