J’ai donc participé à mon premier tournoi Art de la guerre à l’occasion de la convention des Nerviens. Nous étions 32 joueurs avec comme limitations sur les listes d’armée : avant 1040 et incluant au moins 15% de troupes impétueuses.
Je jouais donc Francs et normands (n°172). Mon seuil de cohésion (nombre d’unités) est de 24. Voici un bref compte rendu des 5 parties.
Mon premier adversaire est Lionel avec des Chinois Han très bien peints. Je suis attaquant en plaine.
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Ils s’installent sur un de ses coins de table avec 2 embuscades.
J’envoie mon corps de cavalerie sur son centre mais ses armes à 2 mains et des tirs efficaces auront raison de mes troupes. De plus, 2 chars embusqués viennent me prendre de flanc.
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Résultat : défaite 12 à 24
La bataille suivante m’oppose à Christian qui joue la liste Beja (Soudan antique). Je suis défenseur en forêt (j’évite d’attaquer dans le désert).
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Son armée comporte une importante cavalerie sur dromadaires qui panique les chevaux, ce qui m’inquiète.
Il parvient d’ailleurs à se décaler pour charger mes cavaliers mais grâce au statut d’élite et à l’armure de mes normands, je massacre ce corps.
(mes cavaliers ont fait place nette et se rabattent sur les flancs – cliquez sur l’image pour l’agrandir)
Ailleurs, il élimine mes 2 cavaliers du 3ème corps qui se sont laissés emporter mais ces autres troupes arrivent trop tard.
Résultat : victoire 24 à 13
La 3ème bataille, dans la steppe, se fait contre les Huns d’Olivier (avec alliés vikings impétueux). Je suis attaquant.
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Je n’arrive pas à contrôler mes impétueux qui, harcelés, partent en avant. Cependant, je reste confiant.
Mais la qualité combattante des huns (presque tous élites) fait mal : affaiblissement par les tirs réussit puis victoire au contact avec la cavalerie moyenne ou lourde. Même au centre contre les piétons ça va mal.
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La déroute arrive soudain. Résultat : défaite 5 à 24.
Le lendemain, j’affronte Stéphane et ses pictes. J’attaque en forêt (5 des 6 terrains sont sur la ligne picte).
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Un corps adverse complet n’est pas déployé. Je le crois embusqué à gauche où 2 marqueurs sont positionnés. Les pictes avancent prudemment.
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Et puis soudain, nous entendons du brouhaha sur la droite. C’est l’arrivée d’une marche de flanc que je n’attendais pas (le seuil de cohésion de ces sauvages est maintenant à un niveau impressionnant de 35). Je suis heureusement juste trop loin pour paniquer à droite. Je commence à ramener mon corps de cavalerie pour réagir mais ils sont peu manœuvrables.
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Les chariots et cavaleries légères ennemies enfoncent mes arbalétriers mais je parviens de justesse à sauver le camp. La majorité du combat se joue contre mes lanciers et mes tireurs qui sont lamentables tout du long. Heureusement, mes 2 cavaliers commandés par mon général ordinaire réussissent à percer la ligne picte à eux seuls. Mes éclaireurs à gauche parviennent eux à s’infiltrer et prennent le camp picte.
Résultat : défaite 16 à 24.
Le dernier duel se joue contre Julie, unique fille, et ses Chrétiens de Méroé. Je suis attaquant en plaine.
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Ma cavalerie normande évite les lanciers sur les 2 flancs et chargent les fantassins impétueux. cette fois la charge percutante est réussie et fait très mal. Certains cavaliers normands arrivent au camp d’en face.
De longs échanges de tirs ont lieu partout, suivis de mêlées confuses. Mes cavaliers attaquent bientôt de flanc ou d’arrière.
Résultat : victoire 30 à 17.
Je termine 23ème. Vous pouvez consulter les résultats finaux.
J’ai pris beaucoup de plaisir à jouer ce tournoi, d’autant que tous mes adversaires étaient très sympathiques. Certains m’ont donner des conseils bienvenus. J’ai découvert des subtilités de la règle.
Ce n’est pas toujours facile de diriger tous ces impétueux mais parfois ça paye avec des charges dévastatrices. Les tireurs médiocres sont inefficaces, à part pour augmenter la cohésion totale. Les troupes légères étaient plus utiles. J’aime bien cette armée au final. 🙂
