Les aventuriers ont repéré l’emplacement des reliquaires mais ceux-ci sont piégés. Ils parviennent à s’emparer du scalp sacré d’Azraï dans le premier. Ildivan décide de tenter d’ouvrir la porte monumentale scellée en le tenant à la main. Il y parvient. Derrière, ses compagnons voient un mur de pierres mais étrangement Ildivan s’avance et passe au travers. Pour le fils de l’archiduc, ce mur n’existe pas et il entre dans une antichambre semi-circulaire emplie de cadavres. Les corps mélangés de troupes de Gorgon et de cultistes portent les traces de combat, y compris magique. Certains corps sont même vitrifiés et à moitié fondus dans le sol…
Mais ce qui surprend Ildivan sur le moment, c’est que le scalp a disparu de sa main. Il sent la présence de la relique fusionnée à son cuir chevelu. Il connaît aussi instinctivement les pouvoirs qui sont siens dorénavant : une résistance magique et la capacité d’allonger la touffe de cheveux pour étreindre un adversaire ! L’opération est un choc mais il le subit sans broncher.
Des ouvertures sont visibles à droite et à gauche ainsi qu’une porte en face. Il revient en arrière. Ses compagnons ne pourront pas passer sans avoir eux-même une relique. Il leur faudra des sortilèges de dissipation de la magie si Siegfried ne parvient pas à neutraliser toutes les glyphes et autres chausses-trappes magiques.
En attendant, ils commencent par aller explorer un couloir qui partait de la salle où campaient les mercenaires. En l’empruntant, ils arrivent dans une riche bibliothèque saccagée où s’agite un homme en robe avec capuchon. A leur entrée, l’inconnu interpèle Siegfried et Jocelin à l’avant, en les appelant « démons » venus le déranger, et leur présente son symbole sacré de Belinik (dieu de la tyrannie). Une puissante terreur s’empare de Jocelin et du gobelin qui s’enfuient.
Gendar aveugle alors le prêtre maléfique tandis qu’Ildivan se sert de son scalp magique pour l’immobiliser. Ils l’assomment. Jocelin finit par reprendre courage et revient. Par contre, le cultiste gobelin ne réapparaît pas…
En interrogeant le prisonnier, ils se rendent compte que ce dernier est fou. Il le soigne pour tenter de lui extirper des informations. Ils découvrent qu’il avait perdu l’esprit quand Gorgon avait quitté ce demi-plan. Il faisait partie de son escorte. Il refuse de parler. Pendant ce temps, Jocelin découvre une pièce secrète qui renferme un ouvrage sur un présentoir, exsudant le mal… Il s’agit du Compendium Maleficarum, le livre saint du culte d’Azraï.
(découverte du Compendium Maleficarum dans cliquez sur l’image pour l’agrandir)
Ils emportent le livre et le prisonnier, par le portail, au campement au pied de la tour. Ils s’y reposent et préparent des sorts de dissipation.
Après avoir pillé plusieurs reliquaires (ils retrouvent le cadavre du gobelin devant l’un d’eux), ils passent la porte avec chacun une relique (doigts, dents, œil). Le prêtre Jocelin est le seul à s’extraire la dent pourrie qui s’est placée dans sa bouche, ne voulant porter cette partie du corps du dieu maléfique plus longtemps.
Une fois dans l’antichambre, ils explorent le passage de gauche. Ils découvrent plusieurs pièces pillées dont un reliquaire couvert de représentations d’un œil.
Ils partent ensuite vers le passage de droite dans l’antichambre. Ils passent une salle piégée, percée de nombreux petits trous au plafond. Ils aboutissent dans une salle décorée d’une sculpture en forme de main faisant plus de 2m, en métal. En s’approchant de la porte en face, ils sont soudain attaqués par ce qui est en fait un golem de fer représentant la main d’Azraï. Le combat est difficile car le monstre est très solide et semble à peine souffrir des coups. De plus, les sorts ne l’affectent pas. Heureusement le barde Beryl, ami d’Ildivan, a entendu dire que l’adamantium est la seule matière à même de blesser un tel automate. Son seigneur se saisit de la dague faite de ce métal qui avait été trouvée sur la chef des mercenaires. Les coups de boutoir du golem l’envoie au tapis mais ses compagnons finissent par détruire le monstre. Ildivan est promptement soigné.
La chose gardait un autre reliquaire, mais plus important celui-ci : c’est là qu’est entreposé la main gauche d’Azraï. Les murs de la pièce sont couverts de bas-reliefs de visages. Quant Siegfried entre, des voix s’échappent des bouches de pierre qui appellent à les rejoindre. Il résiste au charme, déverrouille 3 serrures sur la cloche contenant la main et évite une nouvelle fois d’aller se fondre dans le mur avant de ressortir.
Ildivan se saisit de la relique et repasse la porte pour la retrouver au bout de son bras. Cette fois il ne connait pas instinctivement les pouvoirs de l’artefact.
Ils finissent par revenir devant la porte centrale et l’ouvre. Derrière, le sanctuaire intérieur contient 2 autels ainsi qu’une prêtresse nue à l’exception d’une lourde cape rouge et dont le visage est squelettique. Elle est en train de prier avec à ses côtés un mort-vivant aux dents noires d’où s’écoule un liquide corrosif.
La femme se lève et dit :
« Ce sont là visiblement les enfants venant d’Aebrynis. Est-ce une épreuve oh Maître des secrets ? Ils osent porter tes reliques… profanateurs ! »
(à suivre.)